PSAUMES DU PELERIN
Toukaram
Description :
De 1598 à 1650 - à deux ans près les dates de Descartes - vivait dans le Deccan, au coeur du pays marathe, un boutiquier des plus humbles, et même des plus humiliés puisqu'il appartenait à la dernière des castes, celle des choudras. Un illettré, au sens actuel du mot, un véritable analphabète. Négligeant un beau jour les siens, le voilà qui se réfugie dans la jungle, en prière. Bien des femmes chez nous font encore les cafés, pour en arracher leur homme ; la femme du boutiquier courait elle aussi les collines afin de leur dérober ce nouvel amant de Dieu. Mais les affaires ennuyaient Toukârâm, notre boutiquier, qui s'occupait plutôt d'apprendre par coeur les 36000 vers du Jnânechvarî, cet illustre commentaire de la Bhagavad-Gitâ qu'à la fin du XII? siècle Jnândév composait à l'usage des petites gens. Bientôt, il sut aussi les 20000 vers du Bhâgavata d'Eknâth, le brahmane acquis à la mystique et qui se voulait "brique rouge", rien de plus, "sous les pieds de l'enfant-dieu"."Je n'ai pas lu les livres", chantera un jour Toukârâm. Sans doute, mais il avait écouté le chant de ses deux maîtres, et sur les routes empoussiérées, l'Inde marathe tout entière scande aujourd'hui les Psaumes du pèlerin, l'oeuvre du choudra illettré.
Notes Biographiques :
Né en 1598 dans la caste des Choudra, dernier échelon dans l'échelle des castes, Toukârâm devint un boutiquier des plus humbles. Il se mit pourtant un jour à composer des psaumes et à enseigner devant des disciples. Il mourut en 1650, reconnu comme l'un des grands mystiques de son temps.
De 1598 à 1650 - à deux ans près les dates de Descartes - vivait dans le Deccan, au coeur du pays marathe, un boutiquier des plus humbles, et même des plus humiliés puisqu'il appartenait à la dernière des castes, celle des choudras. Un illettré, au sens actuel du mot, un véritable analphabète. Négligeant un beau jour les siens, le voilà qui se réfugie dans la jungle, en prière. Bien des femmes chez nous font encore les cafés, pour en arracher leur homme ; la femme du boutiquier courait elle aussi les collines afin de leur dérober ce nouvel amant de Dieu. Mais les affaires ennuyaient Toukârâm, notre boutiquier, qui s'occupait plutôt d'apprendre par coeur les 36000 vers du Jnânechvarî, cet illustre commentaire de la Bhagavad-Gitâ qu'à la fin du XII? siècle Jnândév composait à l'usage des petites gens. Bientôt, il sut aussi les 20000 vers du Bhâgavata d'Eknâth, le brahmane acquis à la mystique et qui se voulait "brique rouge", rien de plus, "sous les pieds de l'enfant-dieu"."Je n'ai pas lu les livres", chantera un jour Toukârâm. Sans doute, mais il avait écouté le chant de ses deux maîtres, et sur les routes empoussiérées, l'Inde marathe tout entière scande aujourd'hui les Psaumes du pèlerin, l'oeuvre du choudra illettré.
Notes Biographiques :
Né en 1598 dans la caste des Choudra, dernier échelon dans l'échelle des castes, Toukârâm devint un boutiquier des plus humbles. Il se mit pourtant un jour à composer des psaumes et à enseigner devant des disciples. Il mourut en 1650, reconnu comme l'un des grands mystiques de son temps.
5,60€ TTC
Éditeur(s)
Gallimard
Date de parution
25/10/1989
Collection
Connaissance de
Genre
CONTES - MYTHES
Format
190.00 x 125.00 mm
EAN
9782070717897
Note des internautes :
| Lire les avis des internautes (0) |
Donnez votre avis
|
Conseiller à un ami