B.A.-BA. LA VIE SANS SAVOIR LIRE
En 2008, Bertrand Guillot pousse la porte d’un cours d’alphabétisation pour adultes, dans le 20e arrondissement de Paris. Il s’apprête à donner son premier cours. Sa motivation est la même que celle de milliers de bénévoles en France : se rendre utile et abandonner les oeillères du quotidien. Ecrit à la première personne, rythmé par des chapitres courts, B a-ba a tout d’un récit d’aventure. Celle d’un « professeur » débutant, tout d’abord. L’auteur est poussé dans le grand bain sans méthode, ni conseils. Après tout, il sait lire, non ? B + A = ba ? Pas si simple. Le costume de « professeur » taille soudain grand face à des « élèves » qui ont bien souvent vécu mille vies et Guillot prend soudain conscience de l’ampleur de la tâche. Le plus sage serait sans doute d’abandonner sur le champ. Il y pense. Pourtant… Sans vraiment se l’expliquer, il va poursuivre ses cours